Il était une fois (vers l’an 4 avant J.-C.), la naissance de Jésus à Bethléhem, une petite ville située dans le sud de la région juive de Judée. Les Juifs étaient un peuple religieux qui vivait sous le joug de l’Empire romain.

La mère de Jésus, Marie, vivait dans une région du nord en proie aux troubles, dans un village sans importance appelé Nazareth. Marie était le nom le plus répandu parmi les femmes juives de cette époque et de ce lieu. Cette jeune femme a ensuite mis au monde son nouveau-né, Jésus, et l’a couché dans une mangeoire pour animaux, car il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. Mais malgré ces circonstances peu enviable, Marie affirmait être tombée enceinte par l’action du Saint-Esprit de Dieu lui-même.

Cette affirmation était des plus surprenantes. Contrairement à leurs envahisseurs païens, les Juifs croyaient en un Dieu unique et créateur. Leur Dieu n’avait rien à voir avec les divinités grecques et romaines, qui mettaient parfois des femmes humaines enceintes et donnaient ainsi naissance à des demi-dieux.
Marie a affirmé qu’un ange lui était apparu et lui avait annoncé que son fils serait le Fils de Dieu. De plus, l’ange avait dit que Jésus serait le Roi promis par Dieu depuis longtemps, celui qui bouleverserait la terre: le Messie (de l’hébreu) ou Christ (du grec). Autant dire que les attentes étaient immenses!

Au début, il semblait que Jésus pouvait effectivement être ce grand Messie des Juifs. Il était devenu un formidable enseignant et un faiseur de miracles. Les gens disaient que ses seules paroles pouvaient faire cesser les tempêtes, guérir les malades et même ressusciter les morts. Il affirmait être le Fils de Dieu et disait qu’il était le Messie tant attendu. Mais, contre toute attente pour un tel prétendant au trône, il a déclaré qu’il n’était « pas venu pour se faire servir, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup » (Marc 10.45). En fait, au cours de son ministère (c’est-à-dire, son enseignement public), Jésus n’a cessé de prédire, non pas qu’il allait renverser les Romains, mais mourir de leurs mains. Il disait que c’était son plan: mourir, afin que quiconque place sa confiance en lui puisse vivre. Mais même ses disciples ne comprenaient pas.

Puis, un certain vendredi, après seulement quelques années d’enseignement public, Jésus a été cloué sur une croix romaine. Ses disciples étaient anéantis. Tout espoir qu’il soit le grand Roi de Dieu s’était envolé. Sa mère, Marie de Nazareth, et beaucoup de ses autres amis ont regardé Jésus mourir. Mais le dimanche matin, une autre Marie, originaire d’un autre petit village du nom de Magdala (alias Marie-Madeleine), s’est rendue au tombeau de Jésus avec d’autres femmes qui l’avaient suivi. Ces femmes en deuil espéraient embaumer le corps de Jésus selon les coutumes de l’époque. Mais lorsqu’elles sont arrivées au tombeau, il était vide. Deux anges sont apparus et leur ont expliqué que Jésus était revenu à la vie. Marie-Madeleine a même rencontré Jésus ressuscité pour de vrai! Avec les autres femmes, elles sont retournées raconter aux autres disciples ce qu’elles avaient vu et entendu.

Au début, les disciples n’ont pas cru le récit des femmes. Mais ensuite, Jésus s’est aussi montré à eux. Il leur a dit que son plan avait réussi. Au lieu de vaincre
les Romains, il avait vaincu le péché et la mort, de sorte que quiconque plaçait désormais sa confiance en lui pouvait être pardonné par Dieu et accueilli dans
la vie éternelle.

«Vous voyez, leur dit-il, les Écritures enseignent que le Messie doit souffrir, qu’il ressuscitera le troisième jour, et qu’on annoncera de sa part à
tous les peuples, en commençant par Jérusalem, qu’ils doivent changer pour obtenir le pardon des péchés»
(Luc 24.46-47).

Voilà l’histoire de Pâques en quelques mots: le Dieu de l’univers est né dans la pauvreté afin de mourir pour vous et moi, puis il est ressuscité afin que nous puissions être pardonnés et vivre éternellement au-delà de la tombe. Mais est-ce pure naïveté que de penser que ce récit pourrait être vrai ? Après tout, certaines personnes se demandent encore si Jésus a réellement existé.

Extrait de Pâques peut-on vraiment y croire? de Rebecca McLaughlin

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